Que se passe-t-il?

Je suis sur le point de terminer ma journée. Je m'en vais me préparer à quitter pour un petit week-end de camping dans la toundra. J'imagine qu'il n'y a pas des tonnes de gens pour faire du camping dans la toundra aujourd'hui.

Mais j'en suis.

Cet hiver, nous avons été témoins de l'hiver le plus doux de l'histoire de la météorologie. Et ici, chez moi, à Kangiqsualujjuaq, le mercure n'est à toute fin pratique pas descendu sous la barre des -30°C. Ça peut sembler normal à Montréal où la température n'y descend que rarement mais ici, c'est très, TRÈS, anormal.

Depuis que je vis ici, les mois de janvier et février sont les mois les plus froids de l'année avec un mercure qui passe rarement au-dessus de -30°C.

C'est donc très alarmant ce réchauffement planétaire. Tellement qu'on se demande comment se fait-il qu'il y a encore des gens qui en doute! Et les communautés nordiques en sont les premières victimes.

Il ne semble pas y avoir de solutions à court terme. Ni même à moyen terme. Tout un ensemble de facteurs contribue à freiner les initiatives des divers groupes environnementalistes qui militent en faveur d'une plus grande prise de conscience de cette catastrophe en devenir.

Parce qu'il nous est impossible de prévoir comment ces changements affecteront nos vies dans 10, 25, 50 et 100 ans. Et on ne sait même pas si le processus est réversible.

C'est tout dire...